Nous vous sollicitons donc ce samedi 15 mars dès 8h du matin

Bonjour,

Avec la fin de la trêve hivernale, les plus précaires d'entre nous se voient menacés, huissiers à l'appui, de quitter leur logement sans recours possible.

A partir du 15 mars, de nombreuses personnes vont ainsi grossir les rangs des sans logement qui seraient sur Bordeaux entre 2500 et 3000 !

Nous attirons aujourd'hui votre attention sur le cas d'Evelyne, membre actif du collectif Hacktivismes, qui se voit contrainte de partir de son logement à cette date fatidique.

Il est possible d'empêcher cette expulsion si nous nous mobilisons et faisons barrage aux huissiers qui menacent de la jeter à la rue.

Nous vous sollicitons donc ce samedi 15 mars dès 8h du matin (les expulsions ont lieu très tôt) au 12 place Charles Gruet à Bordeaux. Cette place est située à 50 mètres sur la droite en descendant la rue Fondaudège depuis Tourny.

Nous aurons sans doute besoin de votre aide les jours à venir, pour Evelyne et pour d'autres.

Pour plus de renseignements, joindre Myriam au : 06 13 65 21 19

Nous vous faisons parvenir en pièce jointe un tract du Collectif pour l'Application de la Loi de Réquisition (C.A.L.R 33)

Merci de faire tourner cette information.

A samedi,

Hacktivismes

Bordeaux, le 29 janvier 2008
Le 1^er février 1954, L’abbé Pierre lançait un appel aux Français pour les interpeller sur la situation des sans logis qui, en cet hiver rugueux, mouraient dans l’indifférence des pouvoirs politiques.


Aujourd’hui, rien n’a changé ou plutôt tout s’est aggravé puisque sont désormais aussi sans logement des travailleurs et des travailleuses.


La spéculation immobilière, la baisse croissante du pouvoir d’achat font que le logement est devenu la première dépense des ménages sans que cela soit la garantie d’avoir un appartement décent.


A Bordeaux, ce sont près de 3000 personnes qui sont à la rue alors que la C.U.B regorge au bas mot de près de 25 000 logements inoccupés.


Le C.A.L.R 33 ne demande pas la construction de logements supplémentaires mais déjà que soient réquisitionnés, dans le cadre de la loi de réquisition, ces logements laissés vacants.
C’est dans ce cadre qu’il a déjà occupé en 2007 un squat rue des Pontets à Bordeaux et obtenu le relogement des cinq sans abri qui avaient fait appel à lui.


Alors que des associations font commerce de situations dramatiques et que les partis politiques, pressés par des ambitions électorales, se penchent un peu sur ce problème, le C.A.L.R 33 entend faire preuve d’une solidarité sans calcul.